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Il n’en reste donc que deux:

À ma droite,
Jaïr « messias » Bolsonaro, ex-capitaine déchu de l’armée brésilienne. En effet, en 1988, il quitte l’armée suite à des « conflits » avec sa hiérarchie (il semble en fait qu’il se soit fait viré, la dite hiérarchie le trouvant déjà trop incontôlable). Le vent de liberté qui soufflait à l’époque (c’était le retour à la démocratie directe, le début de sa « chienlit » à lui !!) ne devait pas avoir l’heur de lui plaire… Il s’engage alors en politique et entame une longue carrière de député fédéral de Rio sous différentes étiquettes, mais toujours avec le même discours de droite du siècle dernier. Pendant tout ce temps, il ne fait pas grand-chose, sinon arrondir sa fortune, tout en soutenant quelques propositions de loi, toutes rejetées. Bref, une petite vie pépère de politicien moyen comme le Brésil en produit treize à la douzaine depuis des temps immémoriaux.
Jusqu’à ce fameux jour d’avril 2016, où il va se faire connaitre au monde de manière rocambolesque. En effet, ce jour-là, on destitue, monsieur, on destitue, et comme on est au Brésil, on destitue dans le lyrisme et le patriotisme exacerbé. Ce fut une séance dont on se rappelera longtemps, ailleurs, on aurait bêtement comptabilisé les votes exprimés sur des consoles électroniques, mais je le répète, on est au Brésil et au Brésil faut que ça claque: la Rede Globo qui a choisi son camp depuis bien longtemps, elle a été créée par le régime militaire en 1965, ne se prive pas de mettre cette séance en scène au vu de tous, pour que tous sachent que le PT, c’est fini !! Chaque député prendra donc la parole pour dire s’il vote oui ou non à la destitution de Dilma Roussef. Les rédactions du monde entier en restèrent bouche béé (pour ne pas dire « perplexe ») à l’époque, ne sachant trop comment réagir face à ces contingents de malades mentaux qui dédiaient leur vote à Dieu et à tous ses saints, à la Patrie, avec un grand « P », à la sainte famille brésilienne et à n’importe quoi d’autre qui leur passait par la tête à ce moment-là !!! Jusqu’à… Jusqu’à Jaïr Bolsonaro qui dédia le sien à la mémoire de Carlos Alberto Brilhante Ustra.
Cela vaut la peine d’ouvrir ici une petite parenthèse, pour présenter le personnage: Brilhante Ustra, plus connu sous le pseudonyme de « dotor Tibiriçà », est le Heinrich Himmler du DOI-CODI, la gestapo de la dictature brésilienne. Pendant quatre ans il eu le pouvoir de vie et de mort sur tous ceux qui avait le malheur de lui passer entre les mains. À toutes les séances des « commissions de la vérités » où il fut convoqué, il se retrancha derrière son devoir de réserve et deriière le fait qu’il était militaire et « obéissait aux ordres », lutant contre le terrorisme. Il est mort d’un cancer en 2015, l’année précedente, donc, les évènements dont on parle. Le fait de dédier son vote à ce personnage qui avait torturé Dilma Rousseff en ces temps troublés, le jour de sa destitution, était déjà suffisament « éclairant » sur le niveau de Bolsonaro. Au Brésil, cela fit l’effet d’une bombe. En france seules quelques rédactions y firent une légère allusion. Mais voilà. Ça y était. Le monde entier connaissait désormais Jaïr Bolsonaro.
Je ne vais pas retracer ici les multiples écarts verbaux que ce monsieur s’est autorisé depuis. Après avoir facilement accepté le fait que Lula étant coupable de corruption, il était normal qu’un homme de droite le remplace, selon le jeu bien rôdé de l’alternance auquel on joue depuis si longtemps dans nos démocraties européennes, voilà que nos rédactions du vieux monde se rendent compte que finalement il est tout de même très très très à droite… Et toutes ses « casseroles » qui passaient dans un sourire entre deux brèves sur le Vénézuela et une autre sur le Mexique, ressortent à présent avec des airs horrifiés tellement la menace se fait précise.
Personne ne se doutait que l’écart entre les deux candidats serait aussi grand. 46/29% !!!! Soit, le premier est soutenu par les industriels, par les propriétaires terriens, par le front parlementaire de l’agro-négoce, par la bourgeoisie conservatrice, et les organes de presse en général, soit, mais il faut des gens pour voter. Des gens ?? Et là ça fait beaucoup de gens !!! Qui sont-ils ?? Qu’espèrent-ils ?? La sécurité est-elle le seul levier ?? La question est là. Si grande puisse être la haine du PT, vaut-elle la peine de risquer de livrer le pays à la barbarie pour éviter la corruption ?? Corruption qui soit dit en passant n’avait jamais été aussi galopante et libérée qu’à l’époque de la dictature dont tous les soutiens du candidat Bolsonaro appelent le retour de leur voeux.
L’accord auquel on faisait allusion dans un précédent post (« un accord avec le suprême, avec tout le monde ») est-il toujours en vigueur qui oblige la Cour Fédérale à faire annuler les cartes électorales de 3,4 millions d’électeurs, soit 2,3 % de l’électorat brésilien, au motif qu’ils n’ont pas actualisé leur situation et ne se sont pas enregistrés dans le système biométrique. Selon la Folha de Sao Paulo, cette décision a un fondement juridique mais pénalise particulièrement « les électeurs pauvres, majoritairement situés dans le Nordeste », qui votent traditionnellement à gauche (et, oh surprise, on peut se souvenir que l’écart de voix qui permit la victoire de Dilma contre Aecio Neves en 2014 était tout juste de … 3 millions !!!). Le Parti des travailleurs et le Parti socialiste demandent à la Cour de revenir sur sa décision, ce que celle-ci refuse. Est-il toujours en vigueur pour ralentir l’enquête que le Tribunal suprême électoral (TSE) ouvre le 18 octobre, suite au déclaration de la  Folha de S. Paulo qui affirme que des hommes d’affaires proches de Bolsonaro auraient versé de l’argent pour la diffusion sur WhatsApp des messages favorables au candidat. Ce qui est tout à fait contraire, au brésil, au code électoral, pour qui les entreprises n’ont absolument pas le droit de verser de l’argent. Cette candidature (celle de Bolsonaro) pourrait être invalidée, comme le fut celle de Lula pour d’autres raisons. Mais elle ne le sera pas. Même si l’on entend circuler des noms comme celui de Steve Banon, le roi des fake-news, qui a fait élire Donald Trump.

Et à ma gauche dira-t-on ??
À ma gauche ?? Oh pas grand-monde. Une gauche éclatée, vaporisée façon puzzle dans tous les recoins de l’échiquier brésilien. Le dégoût du PT est tel que même les plus anciens soutiens en sont venus à reconnaître la défaite annoncée et la culpabilité de Lula et des siens. À gauche donc, une fois inéluctable l’inégibilité de Lula (la loi « ficha limpa », impulsée par Lula lui-même encore une ironie de plus) reconnue par tous et après son incarcération suivie en mondiovision par des meutes de journalisme accompagnant le nouveau détenu jusqu’à la porte de la prison, on s’apprête à lâcher aux chiens la candidature de son suppléant Fernando Haddad. Ex-maire de Sao Paulo, il a toujours vécu dans l’ombre de Lula dont il a été ministre de l’éducation. Difficile donc, d’avoir un avis sur ce professeur de Sciences Politique très éffacé jusqu’à là. Pas beaucoup de charisme, ça c’est sûr. Mais celle qu’il a choisi comme vice (au Brésil, on pose sa candidature avec un vice-président, choisi selon des critères variables. Celui de Bolsonaro est Hamilton Mourao, vieux général à la retraite – tout un symbole – dont le rêve est de « purifier la race »), Manuela d’Avila en a pour deux. Plongé dans le grand-bain donc, du jour au lendemain, le tandem parvient à se maintenir dans les sondages qui, selon le côté de l’échiquier où l’on se situe, accroissent l’avance de Bolsonaro ou voient le PT refaire son retard. Il est extrêmement aléatoire de prévoir ce qui se passera dimanche prochain, tant les médias ont déjà choisi le leur, de côté, et matraque à tout va des nouvelles en faveur du candidat de la droite.

Et maintenant ??

Et bien maintenant que les rédactions du monde entier se sont « un peu » penchées sur le « problème », ça s’affole comme jamais ça ne s’est affolé à propos du Brésil. Ceux pour qui l’affaire était dans le sac commencent à se demander si leur poulain est vraiment fréquentable. Parce que dans la dernière ligne droite, il se lâche le bougre, et pas qu’un peu !! S’étant rendu compte que tout lui était permis et que plus il en disait d’énormes, plus les chiffres des sondages lui étaient favorables, ils ne se sont pas privés, lui et ses fils. Car, chez les Bolsonaro, la politique est une affaire de famille. Deux fils députés, évidemment très implqués dans la campagne de papa. Et là, on est loin des « je te viole pas parce que tu le mérites pas, t’es trop moche » qui avait fait un peu sourire dans les rédactions, il faut bien l’avouer. Non là on attaque le lourd: « Nous allons faire ce que la dictature militaire n’a pas su faire. On emprisonne plus, on élimine. Les noirs et les indiens, pour commencer, les femmes trop grandes gueules et qui veulent avorter, ensuite, puis les pédés, les transexuels, les travelos… La dernière en date étant à destinations des membres du PT !!! Comme au bon vieux temps de la dictature « le Brésil, tu l’aimes ou tu le quittes ». Les membres de l’opposition seront sommés de partir ou ils se seront incarcérés (pour les fautes commises envers la patrie) voire pire, éliminés !! Mêmes les plus ardents opposants au PT, la bande de malfaiteurs des PSDB et PMDB, qui s’est laissée entortillée par l’extrême droite, qui a vendu son âme (en avait-elle une ??) au diable pour éjecter le PT du pouvoir dans l’espoir de récupérer les manettes impossibles à récupérer par le vote depuis 12 longues années commence à faire machine arrière en se pinçant le nez (jusqu’à Fernando Henrique Cardoso fervent opposant au PT qui vient de se rappeler qu’autrefois, alors qu’il était dans l’opposoion à la dictature, Bolsonaro lui avait promis la mort !!). Trop tard. La boite de Pandore a été entre-ouverte et tous les maux de la terre se sont répandus sur le Brésil. Plus rien n’est contrôlable.

Plus de barrière tout est devenu incontrôlable

Plus ils (papa et ses deux fils) accumulent les énormités, plus leur faction frémit d’extase et se laisse aller à l’action… Et vas-y que je te grave une croix gamée sur les corps des sympathisants du PT, et que je te plante douze coups de couteau dans le dos d’un capoeirista (Moa do Katendé, à Salvador) pour une divergence politique, et que je te tabasse du pédé à tour de bras.
La terreur est déjà en place et tout le monde tremble, a peur de son voisin d’immeuble, de sortir dans la rue… une horreur. C’est ça qu’ils veulent, nous faire vivre dans la terreur. Une longue nuit est en train de s’abattre sur le Brésil. Et le monde assiste à tout ça d’un air ébahi se demandant comment ? ce pays qui faisait la Une de tous les journaux il y a encore si peu de temps, ce pays qui faisait l’admiration de tous, chefs d’états américains et européens compris, que tout le monde enviait pour son projet politique et d’inclusion social récompensé par l’ONU et cité en exemple, comment ce pays béni par les dieux a-t-il pu à ce point faire machine arrière en quoi … deux ans ?? Pourquoi et comment est-on passé d’un petit parti inoffensif et discret, à cette horreur indescriptible en l’espace d’un mois ??
Voir les serres de la CIA derrière tout ça est une tentation trop forte pour y résister. Je ne suis pas versé (contrairement à beaucoup d’autres) dans les théories de la conspiration. Mais, comment ne pas frissoner en déterrant cette vieille chanson (« urubu, le nom africain, pour le vautour… américain »). Bolsonaro a déjà promis d’abandonner aux américains la base spatiale et militaire d’Alcantara, les champs de pétrole du pré-sal vont être bradés ainsi que tout ce qui a un tant soit peu de valeur en terme énergétique et stratégique. La raison semble donc être économique, comme d’hab’. Et qu’a donc à gagner le Brésil dans tout ça ?? Quelques sous ?? De quoi payer quelques dettes ?? Et après ?? Après plus rien. Une nuit sans fin, encore une fois. Il n’y a aucun programme, qu’il soit économique ou social. Juste une dictature militaro-bigote. Plus personne ne bouge, plus personne ne vit. Le Brésil va devenir un vaste champs de ruine, sans espoir et sans joie.

On a du mal a imaginer de ce côté-ci de l’Atlantique ce qui se passe actuellement. les sondages sont si différents selon les médias et les algorythmes de Facebook nettoient proprement votre timeline de tout ce qui est étranger à vos amis. Mais même là, la peur transparait: les familles se déchirent, s’invectivent par messages interposés (l’activiste que tu veux mettre en prison c’est moi! La femme que tu veux violer pour lui « apprendre à vivre », c’est moi! Le pédé à qui tu veux couper les… c’est encore moi!!), le climat est insupportable. Difficile de voir ce que pense « vraiment » l’autre camp. Il faut fouiller dans le cloaque des tréfonds de google pour prendre connaissance des discours et appels au meurte de « ces gens-là ». Et c’est dur. Mon Dieu que c’est dur. Là, guère d’humanité, la sauvagerie a pris la place et à d’ores et déjà gagné la partie. La parole est libéré. La conscience tranquille (« Tu vas voir la semaine prochaine, après notre victoire, fait tes valises où on vient te chercher chez toi, on sait où tu habites ») et le verbe haut (« Sale pute, prépare ton cul, on va te faire voir ce que c’est une bite de blanc »).
Plus grand-chose à voir avec la politique donc… Il ne s’agit pas ici de débat d’idée. D’ailleurs le candidat Bolsonaro, prétextant sa « convalescence » et les conseils de ses médecins refuse de se montrer au traditionnel débat du second tour. Et même si les médecins finissent par le libérer du bout des lèvres, il s’esquive encore, affirmant « qu’il a déjà tout dit, que les gens savent ce qu’ils pensent et qu’ils le soutiennent ». Pas de débat donc. Alors Haddad se débat comme il le peut, exposant ses idées, clairement, esquivant comme il le peut les pièges tendus par ses adversaires (de piètres pièges sans doute, mais qui font mouche auprès des électeurs fanatisés des factions droitières, telle la bible offerte à Haddad sur un podium de campagne et « retrouvée » le lendemain sur le pavé de la place ou la manifestation avait eu lieu. Message sur you tube d’un fanatique invectivant le candidat de gauche: « Comment peut-il avoir la confiance des brésiliens si même la « sainte parole de Dieu » il ne la respecte pas » !!). On sent la lassitude du pétiste à devoir se défendre de telles accusations au lieu de parler de son programme et des problèmes des brésiliens. Rehausser le niveau n’est pas facile quand le fond s’approche à vitesse grand V. Le fond d’ailleurs risque d’être plutôt sanglant car dans le programme du candidat Bolsonaro il y a la libéralisation des armes. « Armer la bon citoyen » pour qu’il puisse se défendre des hordes de noirs qui l’attendent, lui est sa sainte famille à tous les coins de rues. Même s’il est vrai que le problème de la sécurité a été trainé comme un boulet par les partis de gauche, le problème est réel mais la solution n’est certainement pas là. Tout cela risque bien de finir dans un bain de sang. Car le guerre est d’ores et déjà déclarée avec le Vénézuela. Que Chavez se le tienne pour dit, le Brésil de Bolsonaro n’est pas son copain. Et si les États-Unis ne sont pas encore parvenus à mettre le gouvernement bolivarien à genoux, ils comptent bien sur des militaires brésiliens bellicistes, avides d’action et enfin libérés de toutes contingences démocratiques pour régler le problème.
Pour finir, le Suprême Tribunal Fédéral n’a qu’à bien se tenir car au premier désaccord ses portes se refermeront jusqu’à nouvel ordre et pour un temps indeterminé. Je ne plaisante pas, l’éventualité a été proférée par un des fils du candidat Bolsonaro puisque donc, la campagne se fait en famille.
Et, mis à part le opposants, personne ne moufte. La télé, les journaux… rien, à part les réseaux sociaux qui bouillonent d’indingation.
Les fakes-news ont tellement envahi l’espace public que l’on ne sait plus démêler le vrai du faux. Telle est aujourd’hui la démocratie: on ne se bat plus sur des idées, on se bat sur des accusations montées de toutes pièces par n’importe qui derrière son ordinateur ou bien par des équipes de profesionnels mandatées par le candidat, car comme le disait Le vieil Adolf: « Un mensonge répété dix fois reste un mensonge; répété dix mille fois il devient une vérité », on a les références qu’on mérite !!
Bien malin donc, sera celui qui pourra dire quel sera le résultat final, les dernières journées risquent bien d’être décisives. Entre les petites phrases et les déclarations chocs, chacun joue sa partition… Vu d’ici de France, on croise les doigts très fort, on fait des prières (non on fait pas des prières, mais bon…), on essaie d’invertir la tendance (la fameuse « tendance » les « trending topics » de Twiter) en surchargeant le réseau avec des hashtags vengeurs (#bolsonaronao, #bolsonarojamais, #haddadpresident, #haddad13, etc.), en se disant que si ça a marché pour l’autre camp, pourquoi ça ne marcherait pas pour nous !! Mais ça a un côté tellement « avec l’énergie du désespoir », tellement « un peu trop tard », que finalement on fait un peu semblant d’y croire.
Dieu sauve le Brésil !!

 

Le Brésil s’est réveillé lundi avec ses deux candidats pour le second tour: La présidente en place Dilma Rousseff du Parti des Travailleurs, le parti au pouvoir depuis 2002, et Aécio Neves, l’obscur gouverneur du deuxième état le plus peuplé du pays, du PSDB (le Parti Socialiste Du Brésil) dont le dernier représentant aux commandes de l’état était FHC (Fernando Henrique Cardoso), celui qui, donc avait abandonné les rênes du pouvoir au PT.

On comprend mieux pourquoi la principale perdante de ce premier tour, Marina Silva, s’était présentée comme étant une « alternative crédible » pour le Brésil. Cependant, et le Brésil n’échappe pas à la règle, personne n’ignore que c’est dans les vieux pots que l’on fait les meilleures soupes, ceci dit sans vouloir l’offenser, Marina Silva a du mal à échapper à la règle autant qu’elle en a à faire oublier son passé de fondatrice du PT où elle aura fait avec brio, à l’époque, une grande partie de sa carrière commencée aux côtés de Chico Mendes, l’activiste défenseur de la forêt amazonienne et des droits de ceux qui en vivent. Elle  avait ensuite été nommée ministre de l’environnement par Lula durant son premier mandat et elle le restera jusqu’en 2008.

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À ses débuts, celle qu’ai appelait la « seringuera »..

 

C’est ensuite que les choses se gâtent un peu. Toutes ses tentatives pour voler de ses propres ailes, que ce soit en se présentant en 2010 (atteignant déjà les 20% !!) sous la bannière du Parti Vert ou en créant son propre parti quelques temps plus tard, échouent dans les mêmes eaux. On pourrait donc dire que, pour résumer, Marina, et sous une bannière différente à chaque fois, c’est 20%. Les mêmes 20% qu’elle a obtenus dimanche sous celle du Parti Socialiste Brésilien et qu’aujourd’hui, comme d’habitude elle s’apprête à monnayer chèrement.

Est-ce à dire qu’il y a 20% de la population brésilienne qui est évangélique ?? On peut le craindre mais si tel était le cas, on peut penser que Dilma à déjà perdu les élections… car la droite est revancharde et ne pardonne rien… suivez son regard !!!

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